7 Janvier

Publié le par PCM

Mon amour, A a squatté l'ordi toute la journée, impossible d'écrire et je serai peut-être obligé de m'arrêter en route.J'aime ce que tu me dis jusqu'à "je ne mérite pas cela puisque je ne lâche pas tout". ca me désole, tu le sais, et j'ai vraiment été très mal à partir de notre com tél de lundi; ce que tu me souhaites, année bénéfique et satisfactions, tu ne peux me les accorder,  les seuls voeux dont je souhaite la réalisation sont que tu lâches tout et disons les mots pour remplacer les périphrases que nous puissions vivre notre amour au grand jour et 24h/24.
Je sais que tu ne peux (ou ne veux, que de malentendus avec ces 2 verbes) pas aujourd'hui, mais si je n'avais cet espoir chevillé au corps, je ne serais pas à t'écrire comme maintenant.
Mon vrai voeu, c'est que tu évolues, que tu te laisses évoluer, que tu comprennes les barrières qui te retiennent, que tu les surmontes comme en 94 (quel crétin avais-tu en face de toi ce jour là), que ce que nous pourrions vivre et dont j'ai la faiblesse de croire qu'il sera plus réussi et durable que ce qu'n dit la rumeur arrive enfin.
                   Si je n'avais pas cette confiance en toi
                   Si je n'étais pas confiant dans la force de notre amour
                   Si les réponses que me fait ton coeur quand tu le laisses aller
                   Si je ne voyais pas toutes les convergences dans nos manières d'apprécier les arts, le sport, la VTJ etc
                   Si je n'avais pas espoir que cela puisse arriver (l'espoir et non la certitude)  
                   Si les contraintes matérielles me paraissaient un obstacle difficile
                   Si les contraintes affectives  me paraissaient insurmontables,
                   Si mon amour ne me semblait pas de force à tout balayer
j'aurais abandonné depuis longtemps devant les difficultés, les contradictions etc  etc  
   
J'arrête car nous avons théatre à 19 het A va arriver, chérie, une petite suite demain que je te demande d'attendre avant de réagir, ne te hérisse pas , ce que j'écris est ma réalité depuis toujours, je t'aime.
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P
J'essaye d'envoyer <br /> <br /> <br /> Il fallait bien que ce jour arrivât ; dans les plus mauvaises conditions, dehors, froid et neige, je t’ai demandé ce qui te faisait peur, je connaissais la réponse et tu me l’a dite. J’ai mille fois imaginé ce moment et le l’ai tellement imaginé que je suis calme. Alors, petit cœur, je vais te dire ce que je crois, ce que je pense. <br /> <br /> Ecrit le 17 décembre 08 Nota : il y aura des redites, pardonne les,<br /> je n’écrits pas un roman, tout a été <br /> écrit d’un seul jet et je recopie tel quel<br /> <br /> Pourra-t-on un jour regarder dans la même direction ?, les livres nourrissent la réflexion.<br /> Etre dans le présent, c’est bien, mais après ; toi qui t’amuse avec le mot aporie, est-ce pour mieux l’exorciser que tu en souris.<br /> La douleur (la tienne, la mienne) , celle du passé est passée, on en a vu d’autres pendant toute une vie et on arrive assez facilement à l’oublier pour mieux repartir comme si elle n’avait jamais existé.<br /> La douleur du présent, nous la ressentons quand nos pensées exprimées vont trop loin ( je-nous, qui a le droit de limiter la pensée ?) – quand nos pensées exprimées ne veulent pas aller plus loin que le présent (toi). <br /> Et la douleur de l’avenir en découle :<br /> celle de ne rien savoir de ce qui nous attend (moi)<br /> celle de craindre ce qui pourrait arriver (toi)<br /> Alors, ferons nous toujours l’économie de cette mise en perspective qui risque de déboucher sur d’autres douleurs : <br /> pour toi, quitter ton environnement actuel ou me perdre<br /> pour moi te perdre<br /> Mais ne ressens-tu pas parfois que le pire, c’est l’incertitude ; je le ressens et le supporte en espérant qu’un jour cette incertitude sera levée.<br /> Pour toi est ce que cela ne se traduit pas par des douleurs dont tu me rends responsable :<br /> hachée, passée à la moulinette après Paris<br /> disséquée à vif et désemparée<br /> <br /> Dans nos échanges, le mot qui me fait le plus plaisir, c’est confiance, que tu emploies assez souvent. Moi aussi, j’ai confiance en toi et en l’avenir. C’est l’optimiste pessimiste qui parle en moi ; j’espère que tu ouvriras un jour les yeux – que tu auras le courage – car c’est du courage qu’il faut – pour affronter tes contradictions. Tu en es capable, j’en suis sûr – ne l’as-tu pas déjà fait une fois – et je suis là pour soutenir ta détermination. Pourquoi ne pas faire confiance à la vie, à ce qu’elle peut nous apporter.<br /> Maintenant, ces contradictions peuvent aussi te conduire à rester là où tu es ; d’avance, j’en accepte le risque, si tu dois être heureuse ainsi.<br /> Je conçois que tu aies peur de choisir la solution « Route de Madison », ou « l’homme qui murmurait », mais tu le sais bien au fond de toi-même, nous ne pouvons rester toute la fin de notre vie dans cette situation bancale – enfin moi évidemment – et toi ?<br /> Une image me vient souvent dans l’hypothèse où nous restons ainsi toute notre vie :<br /> Si je meurs le 1er, un courrier écrit depuis 10 ans au moins devrait t’être envoyé par les enfants<br /> Si c’est toi et que je le sais, je me vois avec une rose rouge, ou à l’église ou plutôt au cimetière devant ta tombe ; parfois cette image m’obsède et je dois faire quelque chose pour la chasser.<br /> <br /> Toi, tu es beaucoup dans l’instant, quand tu imagines, c’est très proche, notre prochaine rencontre, ou tu me vois dans le jardin ou ailleurs. Moi, je me projette dans les prochains instants, dans ceux qui suivent et ainsi de suite pour être dans le futur et non rester dans ceux que tu affectionnes.<br /> Parfois, tu me transperces : distant, amer et triste. Eh bien oui, comment ne le serais-je quand je vois le temps défiler et tout ce qui précède me faire tourner en rond en un manège qui n’a rien d’enchanté !<br /> <br /> Tu dois voir – sinon tu manquerais d’intelligence et je ne pourrais t’aimer – quand tu dis qu’il faut du temps pour estomper une séance de torture, que tu es revenue au statu quo précédent, que tu as réussi à cacher ce que tu ne veux pas voir, à mettre de côté ce que tu ne veux pas résoudre ; je ne veux ni t’accuser, ni te condamner d’être ainsi, je souhaiterais simplement ne pas rester dans l’ambiguïté, ne pas te faire souffrir par mes questions qui n’en pouvant plus d’attendre sortent et te blessent malheureusement à mon corps défendant.<br /> <br /> Tu t’accuses- ou tu te repends- tu t’excuses, tu ne te reconnais pas, ne comprends pas comment tu as pris feu en Mars dernier. Si tu n’avais pas pris feu à mon contact – c’est une réaction de catalyse – je ne t’aurais pas embrassée dans la cuisine communautaire et nous serions repartis chacun de notre côté en pensant, voilà, c’est fini et bien fini ; il n’y aurait plus eu de vagues, et toutes les questions qui nous assaillent aujourd’hui seraient restées inconnues ou inexprimées. Mais voilà, nous avons pris feu. Avons-nous envie d’éteindre l’incendie ? – moi non – c’est poser autrement la question de notre avenir que de te le demander.<br /> Ce feu qui nous ravage n’est-il pas celui que nous attendions inconsciemment et qui nous avait échappé. Quand tu dis que l’idiote ( pardonne ) a quand même beaucoup de bonheur, c’est vrai, mais c’est incomplet, et ne peut-elle pas se vautrer dans le bonheur plutôt que d’en prendre des miettes en douce ?<br /> { Attention, je suis lucide, si nous étions ensemble, il y aurait des difficultés, des ajustements à faire – j’adorerais- et il ne s’agirait pas que de se vautrer dans le bonheur}<br /> Tu m’as dit « je ressasse toujours les mêmes choses que j’arrive assez bien à repousser dans la VTJ, mais est-ce la solution de repousser dans un placard le sentiment qui sublime notre relation ?<br /> <br /> Le 6/12/08 : je t’embrasse comme si nous étions des petits jeunes ! Eh oui retrouver notre jeunesse, est-ce un pêché, une tare, un rêve inaccessible ? Que non et que ferions nous jeunes, pas mariés, la vie devant nous (nous avons quelques années) - ; mon cœur, j’espère que 7ème ciel te donnera des idées. Nous pouvons être des petits jeunes, le vie, le destin nous donne une seconde chance comme il la donne à tant d’autres. Qui sommes nous pour la refuser ? Y a t il un tribunal suprême qui nous oblige à ne pas changer pour avoir dit oui il y a plus de 40 ans. Les peines que nous risquons d’infliger à A et F sont elles plus ou moins fortes que celles que nous nous infligeons. Devons nous être nos propres bourreaux pour les ménager , eux qui ne savent même pas notre sacrifice. Auraient-ils hésité, placés devant notre situation ; A avait fini par me dire que non, un jour où nous parlions, sans parler de la reconnaissance pour notre sacrifice.<br /> <br /> <br /> Toujours écrit le 17 12 sur le commentaire 3 du 24 11, sur ce que serait notre vie ensemble et autres<br /> Ma chérie, pourrions-nous essayer d’être clairs ; c’est un chapitre rêve, tout un chapitre, pas une phrase en passant<br /> Si nous étions ensemble – je commence- qu’aurais-je à abandonner ?<br /> Je mets A à part – je te vois déjà me dire que j’oublie l’affectif, soit mais ce n’est pas le cas.<br /> Ma maison ; elle correspond entièrement à ce qui me convient ( à part la hauteur ensemble et autres<br /> Ma chérie, pourrions-nous essayer d’être clairs ; c’est un chapitre rêve, tout un chapitre, pas une phrase en passant<br /> Si nous étions ensemble – je commence- qu’aurais-je à abandonner ?<br /> Je mets A à part – je te vois déjà me dire que j’oublie l’affectif, soit mais ce n’est pas le cas.<br /> Ma maison ; elle correspond entièrement à ce qui me convient ( à part la hauteur de plafond) ; j’y ai investi des idées, du temps pour la façonner, refaire les toitures, l’isolation, le chauffage etc.… Le grand jardin me va malgré le travail d’entretien. Malgré cette charge affective et matérielle, pas l’ombre d’une hésitation, je la laisse et pars plein d’enthousiasme pour du nouveau.<br /> La famille – je me fais fort ( présomptueux va) de ne pas rompre les liens avec mes enfants, frères et sœurs et même certains des membres de la belle famille<br /> Les amis, les vrais resteront et les autres se renouvelleront<br /> Ce que je fais à Orléans – théâtre, concerts, vacances , je serai tellement heureux de le faire avec toi , qu’importe le lieu, ce n’est pas un abandon mais une délivrance.<br /> <br /> Et toi<br /> Ta maison, je ne sais pas quelle charge affective tu y mets ; je me doute que tu es contente de pouvoir y recevoir tes enfants des amis au rez-de-chaussée que tu te sens valorisée par cet appartement dont tu es responsable et dont tu t’occupes.<br /> Rien ne nous empêcherait de trouver quelque chose de comparable et quel bonheur de l’entreprendre, à nous et pour nous.<br /> François – vois, j’essaye de m’en préoccuper car c’est une grande part de ta vie – mais s’il s’était trouvé dans la situation où tu es aujourd’hui , aurait-il hésité, ne t’aurait il pas sacrifié ? Il y a beaucoup de choses que je ne sais pas, que je ne suis pas autorisé à imaginer, encore moins à dire. Je crois vraiment que les 2/3 livres dont je parle souvent pourraient t’aider à y voir plus clair si tu le veux. A toi de prendre ce qui te concerne dans tout ce qui est écrit, rapports homme femme, place de la civilisation judéo chrétienne , diverses libertés dont tu disposes ou non, peux tu être toi-même dans cette situation quand tu me dis avec toi, je suis moi !<br /> Tu m’avais dit qu’en cas de décès F retomberait sur ses pieds mais pas en cas de séparation ; qu’en sais-tu, ne cherches tu pas à rester sous son influence, à faire un peu la preuve de ce certain masochisme féminin sur lequel des psy se basent encore. Ce serait plus dur, le fait d’avoir été trompé toucherait son orgueil mais comme tant d’autres il faudrait bien qu’il s’adapte (je pourrai te parler de ma sœur M Hélène )<br /> Toutefois, il me semble que vous ne faites pas tellement de choses ensemble – en dehors de la vie quotidienne bien sûr.<br /> Activités sportives un peu chacun de son côté, gym et Tai-chi, piscine <br /> Activités artistiques, expos où tu vas seule, Italie avec Anne, concerts où tu partages ton émotion avec mon image , cinémas où tu me sembles aller seule ou avec des copines pendant que lui va voir des films qui ne te plaisent pas ( tu iras encore seule à 7ème ciel).<br /> Mais peut-être que cela te convient puisque tu disposes ainsi d’une petite marge de liberté, mais tu m’as dit (ou j’ai compris qu’elle était surveillée ,emploi du temps à indiquer, coups de fil pour t’encadrer – mais qu’attends-tu pour te rebiffer ?, à moins que tu ne te complaises dans cette dépendance.<br /> Est-ce que cela ne te fais pas peur qu’il soit casanier (pas vraiment partant pour quelque chose as-tu dit mot à mot ) et que ça s’aggrave avec le temps (comme son père )<br /> C’est un taiseux m’as-tu dit, c-à-d quelqu’un qui parle peu, dont on sait mal ce qu’il pense ; un taiseux, ça réfléchit, ça mûrit, ça bougonne parfois (j’ai failli écrire ça rumine- pour un taureau !-, ça manœuvre, ça manipule aussi parfois ; après les courses, il rentre et va à son bureau – je dois noircir le tableau excuse moi –<br /> De ton côté la F M ne t’a pas attirée, en dehors du fait qu’un de ses principes est la libre disposition pour chacun de sa vie( hum ), c’est une activité un peu secrète qui doit bien convenir à ton taiseux de F, dans laquelle il se passe des manœuvres en coulisse que j’hésite à qualifier de sombres mais …..<br /> Ta vie sociale, là encore difficile d’en parler, mais dans ce rôle, n’es-tu pas un peu le faire valoir de ton mari, celle qui est parfaite de distinction, de classe et seconde si bien son mari ( encore le côté patriarcal de la société qui bouge quand même). Epouse parfaite, mère attentive aux yeux des autres ; comme ces autres ont des défauts, ils (ou elles) finissent par regarder bizarrement celle qui n’en a pas, jusqu’à la plaindre en leur fors intérieur.<br /> <br /> Les amis(es) là encore je ne peux pas dire grand-chose, tu m’as parlé de ceux partis dans le midi avec des objections que je n’ai pas saisies ; je sais aussi qu’il y a les copines du lundi.<br /> Tes enfants, tu sais que je voudrai les accueillir, les convaincre, les aimer aussi et tout cela, tu l’as déjà lu. Je crois l’avoir dit et tu l’as compris, il ne dépendrait que d’eux d’être accueillis à bras ouverts, Alex que j’aime déjà car elle doit ressembler à Nath,et je me souviens qu’elle t’avait dit en 87 qu’est ce que c’est que ce mec qui se colle près de toi (alors que j’avais l’impression de m’être suffisamment écarté ), Nicolas dont la douleur qu’il cause à chacun et à toi me peine et Julien dont la réussite me plait ( mais pas trop Armelle telle que tu me l’as décrite) <br /> Et surtout nous rajeunirons de 5 ans.<br /> <br /> Quoi qu’il en soit, nous ne pourrons pas faire l’économie d’une telle démarche si nous souhaitons être en vérité l’un par rapport à l’autre ; cette lettre mijote depuis des semaines, je l’ai écrite d’un trait et n’y ai rien changé aujourd’hui lundi 5 janvier.<br /> Peut-être pourrions nous nous donner un délai ? Je vois bien depuis des mois que tu as du mal à faire face à tes contradictions ; je te propose ce qui précède ( ce que tu gagnes, ce que tu perds) et ne vois pas autre chose ; peut-être as-tu toi-même une proposition ?<br /> <br /> Ecrite le 30/11<br /> Aimer 2 personnes ; évidemment, ça m’a peiné beaucoup et reste dans ma mémoire. Alors quelles différences entre ces 2 manières d’aimer :<br /> Dans l’une, c’est le train-train de la VTJ qu’on ne peut pas comparer à l’autre où l’on est sur des nuages ; bien sûr, c’est la période fusionnelle, mais il me semble qu’elle dure depuis des années et à nos âges, j’ai tellement de tendresse inutilisée à distribuer que je ne vois pas la fin d’une telle période.<br /> <br /> Ecrit le 1er janvier<br /> Petit cœur, quand je t’ai senti tellement occupée et heureuse dans ces 10/15 jours très fatigants, j’ai imaginé ma jolie grand-mère et me suis dit que je ne pouvais être celui qui lui retire ces joies. Alors, si c’est ta vie et si c’est trop dur de t’en séparer, ayons le courage de prendre les choses en face ; si le destin ne nous est pas favorable, à quoi bon l’interroger et attendre ce qui ne vient pas………… je ne veux pas être celui qui te prive de ces joies et je préfère me sacrifier afin que tu sois heureuse. <br /> <br /> <br /> Ecrit le 31 12 dans le train de retour du ski<br /> <br /> Aujourd’hui, je ne peux plus te cacher la souffrance que m’impose notre relation ; je n’en parlais pas car je sais que tu la ressentais, d’ailleurs, tu a plusieurs fois écrit qu’elle te faisait elle-même souffrir.<br /> La vie dans la précarité peut avoir un temps, mais ne peut durer tout le temps. ; il faut bien un jour choisir et je pense que 2009 ne se passera pas sans que cela se fasse. Tu sais que je ne te forcerai à rien, car je respecte trop celle que tu es à mes yeux, mais quelle que soit ta décision, il faudra bien m’y associer ; aujourd’hui 31 12, j’espère naïvement que 7ème ciel, agacements ou bienheureuse infidélité t’aideront.<br /> <br /> J’avais à l’esprit ta minisculissime ligne sur le SMS<br /> Es tu celle qui ne peux écrire (pourtant je savais que c’était impossible pour toi avec tout ce monde) , qui refuse un SMS qui aurait été très discret, un peu celle qui m’oublie étant toute prise par sa famille, qui ne pourrait tout donner par crainte de perdre une parcelle de ce qui fait sa joie, sa personnalité, sa VTJ, qui accepte le système patriarcal avec ses inconvénients :<br /> Surveillance assez serrée<br /> Dépendance financière en partie<br /> Liberté surveillée<br /> Dont elle a à peine conscience. Qui refuse un bonheur qui lui tend les bras, qui a peur de prendre un risque, qui a peur d’avoir plus de libertés ou de la prendre, de devenir elle-même, qui accepte de faire seule pas mal de choses en rêvant d’un co-équipier , qui trouve normal d’être surveillée en me disant « dans la bourgeoisie c’est ainsi, non ?, et qui ne se rebelle pas pour prendre sa part de liberté à laquelle chaque humain a droit, et préfère tout faire en douce, quitte à faire souffrir celui qu’elle aime et à souffrir elle-même de ce manque de vérité.<br /> <br /> Et pourtant c’est elle que j’aime !<br /> <br /> C’est un saut dans un certain inconnu, mais c’est notre dernière occasion de le faire.<br /> Déjà il n’y a pas de problème financier, pas de pb d’enfants à élever, il n’y a plus qu’à oser comme en 94, oser braver le qu’en dira t on, se rebiffer contre ta vie actuelle avec ses blocages de libertés – peut-être trouves-tu que tu en as assez- <br /> Mais c’est aussi oser vivre en vérité et trouver des soutiens inattendus enfants, famille amis., repartir sur de nouvelles bases, imposer sa personnalité, sa décision par rapport à subir celle des autres comme cela a du être le cas depuis 40 ans.<br /> <br /> <br /> Ecrit mardi 6 janvier 3h30<br /> Réveillé depuis 1h, je ne puis me rendormir, c’est trop lourd.<br /> Mon cœur, bien sûr que je regrette ma question sur ta peur puisque je connaissais la réponse ; depuis que nous avons repris notre relation, je craignais ce jour qui est arrivé presque sans crier gare. Tu m’as,écrit : je ne peux te sacrifier F. .Et moi, depuis des mois, j’ai essayé sans succès de t’ouvrir les yeux car bien que non-psycho, il y a des tas de choses que j’ai fini par comprendre.<br /> Tu es engluée, ficelée,entourée, prisonnière est excessif mais… [A vient de venir voir ce que je faisais], d’un système patriarcal dont nous (les hommes et les femmes) sommes les héritiers.<br /> Quand j’observe ce que tu m’as dit de ta vie à Lorient, que vois-je ? F., et que fait-il avec sa femme : il la surveille, uniquement lorsqu’elle prend quelques libertés ( car le reste du temps, elle est avec lui)<br /> La 1ère fois à Paris, il t’a appelée 2 fois et c’est toi qui m’a dit qu’il s’agissait d’un prétexte informatique<br /> La 2ème fois, il t’avais demandé un horaire détaillé de ce que tu ferais ente midi et le départ du train<br /> Dans son travail d’architecte et dans ses activités de FM, tu as bien du entendre F (même si c’est un taiseux) parler de manœuvres, de tactique, de coups tordus, de peaux de bananes etc qui font qu’il sait très bien ce qu’il fait.<br /> Tu as peur de la violence de mes sentiments, mais de quoi as-tu peur avec lui ; et puis est-ce aimer quelqu’un de la pister à chaque instant, y a t il des mots doux avec tout cela ?<br /> Quand tu es libre, c’est une liberté théorique car tu es avec Alex, ou avec Anne ou tes copines ou autres ; et là, il est tranquille, tu ne peux échapper à cette surveillance au 2ème degré, mais toujours présente.<br /> Quand je t’appelle la mardi à 11h après la gym, j’ai bien senti que tu ne disposes que de 10’ car il faudrait dire pourquoi tu es en retard ; la dépendance financière fait partie du système ; quand il fait les courses ne serait ce pas aussi pour contrôler les dépenses , cette dépendance est subtile et cela parait tellement anodin que celle qui la subit ne s’en aperçoit même pas. Nota : à lire « femmes sous emprise », j’ai pris conscience de certains de mes comportements, car élevé dans ce système, je ne voyais pas ce qui se passe – je ne suis pas meilleur qu’un autre –<br /> C’est pourquoi, j’ai espéré que tu lirais « femmes sous emprise », peut-être le prendras tu, je n’ai rien inventé et cela m’a aussi ouvert les yeux. Il en va de même avec « bienheureuse infidélité » <br /> Mais je me demande si tu veux bien sortir de tes barreaux, fussent ils dorés ( à peine argentés me semble t il) ; quand j’ai parlé d’un travail sur moi, ça t’a fait peur. Tu m’as dit que Nicolas aurait besoin d’une aide psy, tu ne peux le lui dire, sa mère étant la plus mal placée pour en parler, et je t’ai glissé la parabole de la paille et de la poutre ( ou je l’ai pensé si fort) en te suggérant que tu avais peut-être besoin d’un travail sur toi.<br /> J’ai espéré que tu ne voudrais pas reproduire la fin de « Madison » et « l’homme qui… »<br /> Si tu relis ce que j’ai écrit de puis des mois, j’en ai glissé des allusions à tout ce qui pourrait t’ouvrir les yeux ; si tu savais comme chaque fois j’ai hésité, ne voulant pas te blesser ou te prendre de front, comme j’ai eu peur de ta réaction, peur de te blesser et de te faire de la peine.<br /> Peine perdue, tu l’as même écrit en te reprochant de ne pouvoir répondre à mon amour , que pour un rôle d’amant épisodique, se voyant 2/3 fois par an, rencontres reliées par une correspondance Internet que tu essayes de maîtriser tant bien que mal.<br /> Avec la peur au ventre que F ne découvre quelque chose. Le peu que je sais de lui me fait plutôt croire qu’il a senti ce qui se passait , qu’il attendait que ça passe en maintenant la pression et le système de dépendance et de surveillance qui est le seul qu’il connaisse puisqu’il ne parle pas.<br /> Quand je repense qu’en Avril tu as pensé que j’aurais pu être celui qui avait écrit une lettre anonyme à F, mon sang ne fait qu’un tour ; pourtant oui, aujourd’hui , je voudrais bien qu’il sache ce qui se passe entre nous, car que protèges tu ainsi :<br /> Une vie bourgeoise bien établie où le pire pour lui serait de savoir qu’il est trompé<br /> Une image de bonne mère, de bonne épouse, de femme lisse et fidèle etc et qui te sert à quoi.<br /> Tu seras bien avancée aux derniers jours de ta vie de faire le bilan (car on le fait, inévitablement), de voir ou regretté ce que tu as manqué (sans aucune reconnaissance pour ton sacrifice resté non su) , de constater amèrement que tu n’as pas été toi-même (Cf extrait de antoni Casas Ros dans « sérieuse et réfléchie » du 2/9<br /> Et je vois bien que tout cela et tant d’autres choses que je ne sais ni n’imagine, tu ne veux pas le savoir. Amour, j’ai les larmes aux yeux en écrivant, ça me fait mal, mal, mal..C’est ce que j’appelle mettre dans sa poche avec un triple mouchoir dessus ; c’est peut-être confortable si on ne réfléchit pas, si tu te laisses prendre par la VTJ , mais à l’heure du bilan, il n’y a plus que les yeux pour pleurer.<br /> J’emploie beaucoup les verbes pouvoir, vouloir ; on peut les intervertir, dire si on veut, on peut, tout un tas de lieux communs sur ces 2 mots ; je n’en rajoute pas.<br /> Alors oui, j’aurais aimé, j’aimerais que quelqu’un ouvre les yeux de F et bien sûr qu’à ce moment là tu me choisisses ; tu l’avais déjà fait avec courage en 94, mais j’ai été nul et je m’en veux à mort de l’avoir été autant ce jour-là. J’ai déjà parlé de Mme Bouret qui aurait pu nous prendre les mains avec indulgence et et et <br /> Et que ferait-il s’il savait,tu serais peut-être étonnée s’il te rendait ta liberté. <br /> <br /> Aujourd’hui, c’est la 3ème fois, ma fable stupide va-t-elle se réaliser ?<br /> Il me reste (ait) un dernier espoir,en plus des livres abondamment cités, c’est 7ème ciel ; c’est toi qui m’en a parlé la 1ère , signe que ça t’a marqué, comme moi qui n’avait vu que cela dans Télérama. Mais une histoire de film pour décider d’une vie ! C’est naïf.<br /> <br /> Ne crois tu pas que le comportement de F est mûrement réfléchi, il y a la reproduction d’un modèle, mais dans ce qu’il fait – ta surveillance - , il sait très bien ce qu’il fait ; et quand dans les années 80 il avait eu des repas, des absences et autres- je nous revoie encore en parler à Vanves, entre le métro et l’appartement de Mme Bouret, dans une rue en pente montante et sur le trottoir de gauche – tu ne t’étais aperçue de rien – naïve aussi- je t’avais mis la puce à l’oreille. Et c’était fini m’avais tu dit.<br /> Deux réflexions de toi sur lui :<br /> S’il apprenait, ça n’irait pas (je n’ai pas saisi quelles seraient les conséquences) . Eh oui, il serait vexé et furieux d’avoir été trompé, c’est son image sociale qu’il pleurerait, image dont tu es une des composantes<br /> Surveillance ; c’est comme ça chez les bourgeois, non ? Là tu m’avais assis ! et la liberté b.<br /> Enchaîne-t-on les gens avec des violences contenues, des craintes suggérées et autres moyens indirects. Acceptes tu de l’être ? Et si oui, as-tu regardé ce que tu y gagnes, ce que tu y perds .<br /> Car enfin, nous n’avons qu’une vie, doit-on avoir pour but de ne pas faire souffrir F et A. Nous en sont-ils reconnaissants ; nullement, A s’en doute et me le fait payer, F ne le sait pas ( peut-être fait-il l’autruche) et ne peut savoir que tu te sacrifies pour lui ; car c’est bien pour lui qui n’en a aucune reconnaissance que tu te sacrifies. Il faut le dire, c’est ce que je ressens et vis. Finalement tu le sais et tu essayes de naviguer au mieux entre tes contradictions. Et je l’ai déjà dit, si tu franchissais le pas , tu serais critiquée, tu ferais des envieux,ceux qui n’ont pas l’occasion ou ne le peuvent (veulent) pas.<br /> Et alors, ce couple du train – que nous avons été dans le métro – ne marche t il pas la tête haute, sourires aux lèvres, répandant des nuages de bonheur sur les autres irradiés par le sien. Est-ce que cela ne te tente pas ?<br /> Toujours surveillance : que dirais F si tu le surveillais comme il le fait, ne crois-tu pas que tu te ferais engueuler ?; tu devrais essayer pour voir.<br /> <br /> Peut-être aurais-je du être plus courageux depuis des mois, t’écrire plus tôt ce qui précède, mais j’avais,trop peur de te perdre. Où en sommes nous, le rôle d’amant occasionnel ne me satisfait pas ; c’est finalement toi qui décide bien que tu m’aies reproché de faire reposer la décision sur tes épaules.<br /> Nous donnerons nous encore quelques mois pour une décision définitive, disons été/automne 2009.Ma patience, l’espoir me permet d’attendre encore mais tu as peut être mesuré le certain enfer qu’est ma vie dans ces circonstances.<br /> J’avais bien aimé quand tu as dit que tu sentais avec quel respect je t’aimais ; il est toujours là et j’en attends autant de ta part.<br /> <br /> Claude, je te le redis, je n’ai jamais aimé que toi .<br /> <br /> Cette patience, je crois l’avoir eue, et souvent .Quand tu m’as fait lire St Ex, que n’ai-je glosé sur apprivoisée ; tu m’as dit qu’il te fallait du temps et un jour tu m’as dit que tu te sentais apprivoisée, j’ai cru que tu évoluais.<br /> Tout ça pour ça !; je ne t’en veux pas, l’amour que je te porte me fait pardonner. Une partie de ma lettre de 2007 devient plus vraie : c’est beau que cet amour ait existé mais comme Clint E, l’homme qui… comme de milliers d’autres, comment vais-je vivre maintenant, comment ont-ils vécu après leur aventure, l’histoire ne le dis pas.<br /> <br /> ( je radote un peu) F si je mourais , il finirait par retomber sur ses pieds, tu avais précisé, pas si je le quittais car il y aurait le regard social. Tu viens de me parler de Martine, c’est plus facile à accepter du fait de la disparition de Catherine , et si il y avait eu divorce, vous n’auriez peut être pas revu Philippe ; mais la vie n’est pas toujours lisse. Tu as vu des exemples de ce qui aurait pu nous arriver, moi aussi avec le divorce de ma sœur M Hélène ; elle a fini par l’accepter, son ex avait choisi sa liberté.<br /> Un mot sur le devoir. Est-on sur terre pour remplir un devoir ; l’Eglise et la société nous ont inculqué cette notion, mais je reviens à liberté, l’homme n’est-il pas sur terre pour vivre sa liberté ; dit ainsi, c’est critiquable, je préfère dire vivre en connaissance de cause, ce qui ramène au long passage sur les barreaux dorés mis en place par ceux qui t’entourent.<br /> Le but de la vie n’est-il pas d’être heureux, ce n’est pas de se sacrifier, même en partie ; la civilisation judéo-chrétienne nous l’as trop dit et cela a été trop vrai pour les femmes.<br /> <br /> Plus de 40 ans avec F. N’as-tu pas le droit de vivre autre chose (autrement qu’en douce) , n’as-tu pas assez donné à cette structure sociale qui nous étouffe, il faudrait lire ou relire Laborit. Faut-il faire des comptes, ce que je gagne, ce que je perds,ou faut-il réprimer ou laisser parler les élans du cœur. N’aurais-je pas le droit à quelques années de bonheur avec toi ?<br /> De toute façons, nous termineront tous dans une boite ou une urne, laissant quelques souvenirs vite estompés par les années qui coulent.<br /> Alors ma chérie, tu as toute ta liberté pour choisir, mais fais le en connaissance de cause, c’est pourquoi, j’ai parlé si souvent de 2 livres (car j’ai le sentiment que tu ne veux pas voir et savoir) , et d’un délai de quelques mois pour laisser tu temps au temps ( Ah, Ah, Ah) ; de toute manière ce temps nous est compté, les maladies nous guettent, y compris les plus graves, tu le sais mieux que moi qui vient de voir 2 amis touchés à leur tour. A ce moment là plus rien d’autre ne compte, tout ce qui était potentiel disparaît et on mesure vraiment le temps qui reste, ce qui n’a pas été fait, ce qui ne le sera jamais plus, on fait un véritable bilan.<br /> <br /> Et moi, j’en ai écrit des choses, par ex le commentaire 4 du 22/9 ou sur tes enfants dont tu ne serais pas séparée, et même quand tu essayes de me raisonner (commentaire 7 du 17/9), il y a en Italie « ah, si PM était là ! ». Alors encore une fois perdrais-tu tant de choses en quittant F, car en 94, tu l’avais fait, signe que tu en as été capable et que tu en serais encore capable. Qu’est ce qui t’arrête aujourd’hui qui ne t’avait pas arrêté ?<br /> <br /> Madison : ils ne peuvent pas faire autrement,il ou elle – Clint ou toi - . Mais il y a 2 enfants à élever ou à laisser et la ferme.<br /> Toi, tu devrais être libre ; j’ai l’impression qu’il n’y a presque rien d’aussi proche avec F qu’avec moi- c’est toi qui le dit –<br /> Amour, je t’en supplie, relie tout ce que tu as écrit, tout ce que tu as ressentis dans tes tripes et demande toi ce que tu fais encore à Lorient. Quelqu’un d’extérieur, Mme Bouret par ex, dirait mais elle est folle de se retenir, tout l’attire et il l’attend - en passant, j’aimerais bien connaître mes défauts à tes yeux, oui mon cœur, dis les moi, je suis lucide et capable de les entendre - , il leur reste quelques années de bonne santé, de bonheur possible et elle hésite !<br /> Franchement je regrette parfois de ne pouvoir aimer quelqu’un d’autre, j’ai essayé de t’oublier, mais non, c’est toi, toi et toi. Alors j’espère que tu comprendras que je m’accroche depuis plus de 20 ans à cet amour qui a changé ma vie – cela peut paraître égoïste, mais ne l’est pas trop quand je relie tout ce que tu as écrit et qui a entretenu mon espoir <br /> .<br /> Nota : Mme Bouret es morte d’un cancer, désespérée de n’avoir croqué la vie à plus belles dents.<br /> <br /> Tu as pensé et écrit des choses pour sortir de tes contradictions, mais pas les bonnes : mourir ou ne plus m’aimer, ça ne rimait à rien, si ce n’est à l’extrême<br /> Et d’autres magnifiques avec ton alphabétic confiance, tendresse, résumé., Ah oui résumé : un amour parfait ( !) contre un imparfait qui ne peut tout balayer ; au fait, as-tu vraiment essayé de tout balayer, de mettre en balance les plus et les moins, ce que tu perds et ce que tu gagnes, la sortie du non-dit, de l’hypocrisie et du mensonge .<br /> Vraiment tu as peur, ce mot revenu si souvent dans tes dire et tes écrits - et si c’était la peur de tout balayer <br /> Peur de F<br /> Peur de qu’en dira-t-on<br /> Peur d’être soi-même<br /> Et peut-être peur (culpabilité ?) d’être bien pour la fin de ta vie.<br /> J’avis encore des réflexions sur des articles du Figaro du 2 janvier, un rêve du 5 décembre mais j’arrête.<br /> <br /> <br /> Ca y est, j’ai tout recopié, il est 17h15 ce lundi 12 janvier ; de nouveau, il n’y a que l’épisode de la télé et Internet où F est venu voir ce que tu faisais, et si tu avais voulu regarder le blog à ce moment, n’étais tu pas surveillée ?<br /> <br /> Amour, pardonne moi les tourne en rond, les répétitions, mon imagination qui a pu te blesser lors de cette très longue lecture ; je vais l’envoyer pour arrêter de radoter.
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C
Chéri, je répondrai, pour Anne. Bonne journée. Bisous
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P
Petit coeur tu ne dis rien sur Anne,est ce qu'elle ne te dirait pas de foncer; j'ai lu en vitesse ce que tu viens d'écrire, une seule remarque, je ne t'avais pas trouvé changée, tu n'as pas une tête de vieille, je t'aime comme tu es, le corps, le coeur et l'esprit.
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C
J’allais écrire « ouvrir le blog en sachant qu’il n’y a rien, quel froid, quel silence » et je vois qu’il y a un commentaire 7 Tu me surprends toujours. Du coup mets ce que j’ai tapé hier.<br /> Quand nous nous sommes revus en mars, j’étais sûre que nous avions tous les deux une sérénité permettant d’accepter cette situation : être très proches de cœur et pas libres ; je le pensait pour moi et pour toi : quelle naïveté ! Quand presque tout de suite tu m’as pris la main, je suis tombée des nues. En y repensant j’ai du mal à comprendre ce geste ; car je sais qu’en me revoyant après si longtemps tu m’as trouvée très changée, avec raison, car j’ai pris ma tête de vieille ; cela aurait dû te freiner.<br /> Je suis mal, juste mal ; envie de se mettre en rond comme un chat et attendre que ça passe.<br /> Le travail sur toi : je pense que ça changera ton amour pour moi ; tu seras plus objectif et plus libre ; tu m’aimeras moins, peut-être c’est cela qui me fait peur ; d’un autre côté, cela retentirait aussi sur moi mais comment ? <br /> Tu me dis que c’est très long de taper ; j’en profite pour te dire ma reconnaissance pour tout ce que tu fais pour moi sans dire combien ça te coûte (l’ordi, taper etc.) ; je m’en aperçois et j’admire.<br /> « je t'embrasse, nos deux corps unis par la passion, la tendresse et l'amour de la vie. » J’aime cette phrase ; nos deux cœurs non mais nos esprits et nos cœurs oui.
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P
Dans ma lettre 7 janvier, je n'ai pas eu le temps de dire un mot sur ta soeur Anne : ne pourrait elle pas garder un secret, tu ne serais plus seule, ne peux tu lui faire confiance ?; quand on est compris on n'est pas seule et du soutien nait la confiance. Quelle joie aussi de montrer à sa soeur qu'on n'est pas si rassise qu'on pourrait le croire, que le regard (et plus ) d'un homme peut se poser sur quelqu'une de 68 ans et ça pourrait lui redonner de l'espoir si elle en manque, pensant que tout est clos et terminé.<br /> Je t'ai imaginé avec elle ( sur une tour, pourquoi pas ?) , et toi de lui dire, soeur Anne ne vois-tu rien venir ?<br /> Un peu de plaisir virtuel; je me mets à genoux en laissant glisser bras et tête le long de ton corps et appuie cettedernière sur ton ventre. Mes mains vont et viennent sur tes jambes, la main droite s'attarde sur ton mollet gauche qui ne tarde pas à avoir des petites crispations; je le rassure en épousant la forme de ton muscle et vais de bas en haut comme on doit le faire pour un massage efficace. Entrainée par je ne sais quel instinct, ma bouche effleure le satin de ta culotte et t'envoie de l'air chaud au travers du tissus; tout ce que j'écris là plus toutes les idées qui me traversent si souvent l'imagination, je ne l'ai jamais fait et avec toi aurait on eu le temps ?<br /> Pour finir ce que j'avais mijoté pour toi, suppose que Philippe soit ton frère,qu'il ait divorcé et que tu le retrouve avec sa nouvelle femme; serait-ce si difficile de l'accueillir ce garçon sympa etsa femme idem. Cette situation arrive de centaines de milliers de fois.<br /> Amor, j'ai écrit ce qui précède parce que mon coeur avait besoin de te le dire, bien que maintenant.....<br /> Bonne journée avec quelque bisous.
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