Vierzon pour la Ford

Nouvel essai de nouvel article sur Larbray; brb chérie.

Comments

[PM]

Lundi lendemain de Magny-Cours. Initiallement, je voulais te raconter. Depuis l'année dernière, j'ai sympathisé avec un nouveau pilote ingénieur dans l'automobile, Miclel Kozyreff que tout le monde
appelle Kozy,59 ans, cultivé; nous nous sommes trouvés un point commun presqu'incroyable que je te raconterai samedi. Aujourd'hui, il est peu probable que le tél ait lieu; quelques jours après
notre dernier tél, après quelques comm et 3 nuits très agitées sans arriver à dormir la fable de la paille et de la poutre me saisit; ce que j'écris n'est pas construit, tu me pardonneras de passer
d'une idée à une autre.
Hier soir sur la 5 émission sur la méditation, comment mieux vivre, des conseils, des plans personnels où des petits intérêts (50€ de l'heure) sont recouverts de parlottes manipulatrices.
Le séjour de 3 semaines en Inde à 3500€ était pas mal aussi.
Carpe Diem "On" conseille souvent de vivre comme si c'était le dernier jour; que ferais-tu? Te souviendrais-tu de cet amour caché dont nous avons parlé il y a quelques semaines? Tu m'as souvent dis
que tu vivais notre amour dans l'instant présent et pourtant cet amour caché c'est dans le futur que tu le projetais, curieusement tu étais veuve et en maison de retraite comme ta mère.
Quand tu projettes la maladie de F suite à une question qui me faisait tant de mal à la poser tant je craignais de te choquer et de te décevoir ta réponse était dans le futur. D'ailleurs comment
pourrait-on imaginer qu'on ne se demande pas comment tout cela évoluera comme on le fait pour la vie normale - alors pour un amour si extraordinaire !!! -
La poutre qui me voilait le regard est tombée dans cette conversation avec Kozy alors même que je réfléchissais sur sa situation.
Pour le 25, tu m'annonces que ta soeur s'en mêle, ce doit être Anne qui reviens de Reims avec toi et tu ne veux rien risquer; tu as autour de toi un écheveau inextricable, il ne suffit plus que ton
mari te surveille étroitement sachant toujours où tu es et ce que tu fais, un cocon où tu es enfermée mais j'oublie, tu y es habituée et cela te semble normal. Enfermée pour toujours ou capable un
jour de secouer la chape de plomb; à chaque instant je n'oublie pas ce jour de 1994 où tu avais tout fait et où j'ai été si nul.
Je ne te demandais pas de me jurer que si tu étais libre tu me rejoindrais; d'ailleurs j'ai été déçu de t'entendre dire que tu comprendrais que je n'accepte pas; il y avait là un sous-entendu de
vengeance qui m'a choqué car je ne saurais être dans cette démarche; petitcoeur, je vaux mieux que cela et tu le mérites bien.
Les griefs, c'est toi qui les a rappellés, je n'étais que dans le désespoir.J'ai même pensé à téléphoner à F pour lui dire que j'arrêtais; plusieurs fois A m'a menacé de t'écrire et elle ne l'a pas
fait à ma connaissance.
Il est souvent dit qu'entre l'amour et la haine il n'y a qu'un espace minuscule; je voudrais te dire qu'il n'y a pas de haine, c'est le désespoir que par tes mots jamais et c'est foutu tu aies tué
l'espoir qui me faisait tenir envers et contre tout. Je suis exclu de ta vie et ne m'en rendais pas compte.
Il m'arrive souvent de parler d'euthanasie car je ne veux pas me retrouver contre ma volonté à descendre une pente qui ramène au niveau du bébé vagissant; j'ai vu l'agonie de ma mère durant 5
semaines; je vois mes beau-parents survivre en attendant de mourir, tu m'as parlé de ta mère. A quoi bon tout cela; s'il y a douleur physique certains médecins donnent le coup de pouce de la
délivrance, mais s'il n'y a que de la douleur morale il faut attendre que le corps lâche. Alors le coeur éclaté peut entrainer des idées mais là encore le passage à l'acte est difficile - je crois
qu'on ne peut plus trouver le livre "suicide mode d'emploi"
Des quantités d'autres idées plus ou moins reliées au sujet et intéressantes ont traversé mes longues heures d'insomnie, je les ai oubliées. En écrivant je sens sur mon visage un pli d'amertume
certainement pas beau à voir.
Et la conclusion est : Puisque c'est foutu comme tu l'as dit 2 fois, c'est foutu.

Je ne cesserai pas de t'aimer; essaye de te défendre tonnerre de Dieu.

[PM]

Je me retiens déjà pour ne pas répondre immédiatement au com de ce matin 11h17; alternance de soleil/nuages avec de bonnes giboulées denses et froides.

[PM]

Ce qui me parait le pire, c'est que je puisse me laisser piétinerf et que notre amour me le fasse oublier à chaque fois. Est-ce-que cela fait du bien de l'écrire ? je ne sais.

[PM]

Petitcoeur, je ne peux pas écrire et c'est mieux. Les paroles qui m'arrachent le coeur, je les connais mais tu les a prononcées 2 fois assez durement "je ne quitterai jamais F". Et pourtant comment
se soucie-t-il de toi?; sur sa santé il faut que tu insistes pour l'accompagner chez les médecins; il reste très secret et continue à te surveiller + ou - insidieusement en laissant planer le doute
sur ce qu'il fait, s'il part ...Pourtant je ne sais que le peu que tu m'as dit car tu dois trouver que ça ne me regarde pas. Et puis tu es habituée. N'empêche que je n'aurais rien à te cacher,
n'aurais envie de ne rien te cacher; ce serait transparent, la confiance totale ET LA TENDRESSE BORDEL!
Tu as aussi dis c'est foutu mais je ne peux m'y résigner. J'attends donc que tu changes même si tu as employé le mot jamais hier; c'est l'espoir que j'ai, que j'aurai toujours, à la hauteur de
notre amour.
Sur le blog en cours je vais te dire de m'écrire comme s'il ne s'était rien passé hier en te suggérant de me poser 2 ou 3 questions anodines. Et je ne me donne pas 3 jours pour y répondre.
Petitcoeur, je suis envahi et habité par notre amour; il y a quelque temps j'ai écris "espoir est son nom", c'est toujours vrai. Je t'aime.

[PM]

Je regarde d'abord si ça passe.