St Brieuc

Publié le par PCM

Mon coeur, je ne peux pas écrire, bien qu'ayant plein de choses gentilles à te dire; en vrac, ce n'est pas de la générosité (si un peu quand même) ,c'est de l'amour. Si j'avais su poue le 19 mars, j'aurais pu patienter et ne pas t'imposer unRV que tu ne sentais pas; j'ai bien vu comme tu étais mal. Bisous
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C
Je rêve rarement de toi, seulement quand il y a un renoncement entre nous ; après 94, il paraît que je gémissais en dormant. Cette nuit j’ai rêvé. Nous étions à une sortie avec des amis et tu étais là. Tu m’as passé une lettre parmi d’autres papiers anodins. Ensuite j’étais sur tes genoux, blottie contre toi, bien dans ta chaleur, puis tu devenais mécontent que je m’entende bien avec un copain, et tu partais. Un peu après je courais par des raccourcis encombrés pour essayer de voir passer ta voiture ; mais je n’y arrivais pas, et c’était la tristesse.
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C
Comment es-tu ? J’ai écrit tendres bisous en pensant « peut-être qu’il n’en veut plus, des bisous ». Après ma chute dans le réel, vas-tu t’habituer à moi, vas-tu pouvoir continuer à m’aimer ? <br /> Je comprends tes reproches ; J’ai été blessée par le mot calculatrice, parce qu’avec toi j’ai toujours le sentiment d’être sincère, ce qui ne va pas avec le calcul. Tu me l’as déjà reproché et je me revois, complètement retournée, t’appeler sur le chemin de la plage ; tu m’as répondu, c’est rien, ça va aller. Je prends la chose plus philosophiquement aujourd’hui, me disant qu’il y a toujours plusieurs interprétations à la conduite d’autrui.<br /> L’énorme différence entre nous, c’est que notre amour me comble même non réalisé ; pas toi, évidemment ; j’ai toujours l’impression que le fait que je t’aime ne compte pas pour toi ; et pour moi, tout est là : quand deux êtres (dont une femme ordinaire comme moi) ont l’impression de se compléter si bien, de se comprendre, l’important c’est qu’ils s’aiment ? Et toi, tu réponds, à juste titre pour toi, « à quoi ça sert si nous ne le vivons pas cet amour ». <br /> La liste de mes insuffisances t’a-t-elle rendu moins désespéré petit cœur ?<br /> Quand je suis avec toi, tu es un ensemble que j’aime sans me compliquer la vie (je sais bien que ma position n’est pas la même) ; je n’ai pas envie de te décortiquer ; j’ai assez confiance en moi pour me dire que je te comprendrai au fur et à mesure.<br /> D’ailleurs, je suis persuadée que si nous vivions ensemble il y aurait beaucoup de frottements, ce qui ne me ferait pas peur du tout, car nous serions capables de parler et d’éplucher les choses (je compte sur toi !).<br /> Notre rendez-vous m’a laissée dans l’attente de ta réaction et un peu découragée (ce n’est pas nouveau) mais c’était quand même délicieux de te donner la main, te toucher, te regarder, te coller un petit baiser sur la joue ! Je suis d’accord pour dire qu’il nous faudrait trois heures mais je suis contente que tu sois venu, pour ces quelques miettes.<br /> Je t’embrasse chéri.
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C
Bonjour chéri ! J'ai réussi à lire ton courrier samedi matin. Je t'ai répondu 100 fois mentalement, mais ce soir je serai tranquille et je pourrai le faire sur le blog. Bonne journée petit cœur. J'espère que tu as eu de bons moments à Arzal et Rennes, avec ce beau temps ; ici cela a été visites sur visites, je crois que je vais éclater de nourriture. Tendres bisous
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P
J'ai mélangé toutes les procédures et le résultat n'est pas au top, je t'embrasse mieux que mardi.
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P
Mon amour, notre conversation d’hier était indispensable ; bien que tout ait déjà été dit par bribes, il était nécessaire de les redire toutes ensemble.. Notre situation est sans issue, plus pour moi que pour toi. <br /> Aujourd’hui, je dois faire mon deuil de la Claude que j’ai rêvée, de celle que j’attends depuis 1987 et qui ne viendra jamais. J’en ai rêvé de ce bonheur avec toi, le partage de tout ce que nous avons en commun, émotions à 2 – concerts, livres, films, télévision, de quoi remplir toute une vie et dont je n’aurais jamais été rassasié. Ma chérie, j’arrête pour ne pas te culpabiliser et pour ne pas me faire plus mal ; c’est l’association bonheur-jamais qui me brûle le plus. Pourtant j’ai tout mis à tes pieds, mon amour, le seul qui ait jamais existé dans ma vie, tout ce que j’avais à t’offrir et qui est perdu ; je dois te faire redescendre du piédestal sur lequel je t’avais mise pour constater que, comme tu me l’avais dit, tu es une femme comme les autres (sauf pour moi). <br /> Alors oui, je me suis leurré, je t’ai laissée m’illusionner, je n’ai pas voulu croire aux 2 cases de ton cœur, j’en ai voulu être le roi quand tu es la reine du mien. Tu me proposes d’être la 5ème roue du carrosse dont je voulais être le pilote. Une femme comme les autres, un peu égoïste comme chacun d’entre nous, un peu calculatrice (qui ne l’est pas ?), mais que j’aime tendrement.<br /> Réveillé depuis 5h, le tourne-en-rond n’en a été que pire, j’ai même imaginé écrire ou téléphoner à F. pour lui dire que je lui laisse sa Claude, que je renonce à la lui arracher et qu’il a bien de la chance qu’elle lui soit si fidèle ; ne t’inquiète pas, jamais je ne ferai quelque chose qui détruirait ton équilibre, j’ai pensé disparaître de ton horizon pour te laisser en paix.<br /> Avec Le petit prince et le renard, tu as laissé l’ambiguïté s’installer sur « apprivoisée ». Pour moi, c’était quitter F et pour toi, c’était avoir F et moi- je veux tout, m’as-tu dit hier avec un visage gourmand.<br /> Pour tous les autres reproches que je pourrais te faire, tu me répondras, à juste titre dans ton esprit que je n’ai qu’à m’en prendre à moi, ce qui est partiellement juste et partiellement faux, donc j’arrête.<br /> Renoncer à toi est au dessus de mes forces.<br /> Me résigner n’est pas dans ma nature.<br /> Il ne reste qu’à s’en remettre au destin en espérant qu’il nous soit un jour favorable. Je ne peux tout de même pas souhaiter la disparition de F, ou qu’il soit pris un jour de folie en s’amourachant d’une pépée qui lui tournerait la tête !<br /> Tu m’as dit qu’on pourrait se revoir, il faudrait qu’on dispose de 3h environ et surtout que j’essaye de ne plus ressasser ce qui nous (me) fait mal.<br /> Tu as accepté qu’on rédige un Alphabetic de rêve, en pensant qu’il mettrait peut-être en évidence des points qui nous empêcheraient de vivre mon rêve, en se colletant à notre réalité. Essayons.<br /> Claude, je t’aime.<br /> <br /> Mon amour, notre conversation d’hier était indispensable ; bien que tout ait déjà été dit par bribes, il était nécessaire de les redire toutes ensemble.. Notre situation est sans issue, plus pour moi que pour toi. <br /> Aujourd’hui, je dois faire mon deuil de la Claude que j’ai rêvée, de celle que j’attends depuis 1987 et qui ne viendra jamais. J’en ai rêvé de ce bonheur avec toi, le partage de tout ce que nous avons en commun, émotions à 2 – concerts, livres, films, télévision, de quoi remplir toute une vie et dont je n’aurais jamais été rassasié. Ma chérie, j’arrête pour ne pas te culpabiliser et pour ne pas me faire plus mal ; c’est l’association bonheur-jamais qui me brûle le plus. Pourtant j’ai tout mis à tes pieds, mon amour, le seul qui ait jamais existé dans ma vie, tout ce que j’avais à t’offrir et qui est perdu ; je dois te faire redescendre du piédestal sur lequel je t’avais mise pour constater que, comme tu me l’avais dit, tu es une femme comme les autres (sauf pour moi). <br /> Alors oui, je me suis leurré, je t’ai laissée m’illusionner, je n’ai pas voulu croire aux 2 cases de ton cœur, j’en ai voulu être le roi quand tu es la reine du mien. Tu me proposes d’être la 5ème roue du carrosse dont je voulais être le pilote. Une femme comme les autres, un peu égoïste comme chacun d’entre nous, un peu calculatrice (qui ne l’est pas ?), mais que j’aime tendrement.<br /> Réveillé depuis 5h, le tourne-en-rond n’en a été que pire, j’ai même imaginé écrire ou téléphoner à F. pour lui dire que je lui laisse sa Claude, que je renonce à la lui arracher et qu’il a bien de la chance qu’elle lui soit si fidèle ; ne t’inquiète pas, jamais je ne ferai quelque chose qui détruirait ton équilibre, j’ai pensé disparaître de ton horizon pour te laisser en paix.<br /> Avec Le petit prince et le renard, tu as laissé l’ambiguïté s’installer sur « apprivoisée ». Pour moi, c’était quitter F et pour toi, c’était avoir F et moi- je veux tout, m’as-tu dit hier avec un visage gourmand.<br /> Pour tous les autres reproches que je pourrais te faire, tu me répondras, à juste titre dans ton esprit que je n’ai qu’à m’en prendre à moi, ce qui est partiellement juste et partiellement faux, donc j’arrête.<br /> Renoncer à toi est au dessus de mes forces.<br /> Me résigner n’est pas dans ma nature.<br /> Il ne reste qu’à s’en remettre au destin en espérant qu’il nous soit un jour favorable. Je ne peux tout de même pas souhaiter la disparition de F, ou qu’il soit pris un jour de folie en s’amourachant d’une pépée qui lui tournerait la tête !<br /> Tu m’as dit qu’on pourrait se revoir, il faudrait qu’on dispose de 3h environ et surtout que j’essaye de ne plus ressasser ce qui nous (me) fait mal.<br /> Tu as accepté qu’on rédige un Alphabetic de rêve, en pensant qu’il mettrait peut-être en évidence des points qui nous empêcheraient de vivre mon rêve, en se colletant à notre réalité. Essayons.<br /> Claude, je t’aime.<br /> <br /> Mon amour, notre conversation d’hier était indispensable ; bien que tout ait déjà été dit par bribes, il était nécessaire de les redire toutes ensemble.. Notre situation est sans issue, plus pour moi que pour toi. <br /> Aujourd’hui, je dois faire mon deuil de la Claude que j’ai rêvée, de celle que j’attends depuis 1987 et qui ne viendra jamais. J’en ai rêvé de ce bonheur avec toi, le partage de tout ce que nous avons en commun, émotions à 2 – concerts, livres, films, télévision, de quoi remplir toute une vie et dont je n’aurais jamais été rassasié. Ma chérie, j’arrête pour ne pas te culpabiliser et pour ne pas me faire plus mal ; c’est l’association bonheur-jamais qui me brûle le plus. Pourtant j’ai tout mis à tes pieds, mon amour, le seul qui ait jamais existé dans ma vie, tout ce que j’avais à t’offrir et qui est perdu ; je dois te faire redescendre du piédestal sur lequel je t’avais mise pour constater que, comme tu me l’avais dit, tu es une femme comme les autres (sauf pour moi). <br /> Alors oui, je me suis leurré, je t’ai laissée m’illusionner, je n’ai pas voulu croire aux 2 cases de ton cœur, j’en ai voulu être le roi quand tu es la reine du mien. Tu me proposes d’être la 5ème roue du carrosse dont je voulais être le pilote. Une femme comme les autres, un peu égoïste comme chacun d’entre nous, un peu calculatrice (qui ne l’est pas ?), mais que j’aime tendrement.<br /> Réveillé depuis 5h, le tourne-en-rond n’en a été que pire, j’ai même imaginé écrire ou téléphoner à F. pour lui dire que je lui laisse sa Claude, que je renonce à la lui arracher et qu’il a bien de la chance qu’elle lui soit si fidèle ; ne t’inquiète pas, jamais je ne ferai quelque chose qui détruirait ton équilibre, j’ai pensé disparaître de ton horizon pour te laisser en paix.<br /> Avec Le petit prince et le renard, tu as laissé l’ambiguïté s’installer sur « apprivoisée ». Pour moi, c’était quitter F et pour toi, c’était avoir F et moi- je veux tout, m’as-tu dit hier avec un visage gourmand.<br /> Pour tous les autres reproches que je pourrais te faire, tu me répondras, à juste titre dans ton esprit que je n’ai qu’à m’en prendre à moi, ce qui est partiellement juste et partiellement faux, donc j’arrête.<br /> Renoncer à toi est au dessus de mes forces.<br /> Me résigner n’est pas dans ma nature.<br /> Il ne reste qu’à s’en remettre au destin en espérant qu’il nous soit un jour favorable. Je ne peux tout de même pas souhaiter la disparition de F, ou qu’il soit pris un jour de folie en s’amourachant d’une pépée qui lui tournerait la tête !<br /> Tu m’as dit qu’on pourrait se revoir, il faudrait qu’on dispose de 3h environ et surtout que j’essaye de ne plus ressasser ce qui nous (me) fait mal.<br /> Tu as accepté qu’on rédige un Alphabetic de rêve, en pensant qu’il mettrait peut-être en évidence des points qui nous empêcheraient de vivre mon rêve, en se colletant à notre réalité. Essayons.<br /> Claude, je t’aime.<br /> <br /> Mon amour, notre conversation d’hier était indispensable ; bien que tout ait déjà été dit par bribes, il était nécessaire de les redire toutes ensemble.. Notre situation est sans issue, plus pour moi que pour toi. <br /> Aujourd’hui, je dois faire mon deuil de la Claude que j’ai rêvée, de celle que j’attends depuis 1987 et qui ne viendra jamais. J’en ai rêvé de ce bonheur avec toi, le partage de tout ce que nous avons en commun, émotions à 2 – concerts, livres, films, télévision, d
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